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Mazda MX-5 RF : Il ne faut pas plus pour être heureux

2 Oct, 2025

Ecrit parMattia Cuccu

J'adore conduire des voitures pour le plaisir, c'est pourquoi j'ai fondé ce magazine digital en 2023 avec mon ami Mattia Ceccarelli. Porsche et Ferrari font les meilleures voitures du monde (bientôt en essai ici). J'aime les voitures bien conçues et surtout qui procurent de l'émotion.

On l’avait déjà essayée en version roadster, cheveux au vent et sourire aux lèvres. Cette fois, c’est la version RF (Retractable Fastback) qui nous a accompagnés sur un long roadtrip. Verdict ? La petite Mazda confirme son statut d’icône moderne : simple, légère, amusante, et toujours diablement attachante.

Depuis 1989, la Mazda MX-5 cultive une recette immuable : deux places, moteur à l’avant, propulsion, poids plume et un équilibre de châssis qui fait l’unanimité. Dans un monde où les voitures sportives deviennent toujours plus lourdes et plus puissantes, la MX-5 reste un symbole de légèreté et de plaisir accessible. La version RF, lancée en 2016, ajoute un toit rigide rétractable en quelques secondes, qui transforme le petit roadster en un coupé-cabriolet au look singulier. Plus pratique, un peu plus cossue, mais toujours aussi fidèle à l’esprit original. Car la MX-5, c’est l’incarnation de l’histoire du roadster, et Mazda en a fait sa marque de fabrique. Malgré son âge avancé, l’absence de concurrence sérieuse en fait toujours un choix numéro un.

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Design : une élégance compacte

Dans cette version RF, la MX-5 conserve sa silhouette fluide et tendue. Le toit fastback lui donne un côté plus plus mature, même si la version roadster est un peu plus élégante, sans trahir son esprit de petit cabriolet joueur. Les proportions sont parfaites, les lignes nettes, et elle garde cette présence unique sur la route. Elle reste l’une des plus jolies petites sportives du marché, une voiture qui attire les regards sans être tape-à-l’œil malgré son âgé avancé.

Toujours aussi espiègle, la face de la MX-5 est reconnaissable parmi mille.

Intérieur : l’essentiel, et pas plus

À bord, l’ambiance est simple, fonctionnelle, mais pas spartiate. Les sièges maintiennent bien, la position de conduite est basse et naturelle, et l’ergonomie générale est soignée. Ici, pas d’écran démesuré ou d’options à tout va : il y a ce qu’il faut, et c’est parfait comme cela. L’écran accueille CarPlay et Android Auto et cela suffit, tandis que les plastiques moussés ornés de surpiqûres imitent le cuir à la perfection. La position de conduite est pour ainsi dire parfaite, et pour un roadtrip, l’espace de coffre, bien qu’assez limité, s’est révélé largement suffisant pour deux personnes organisées.

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Le dessin de la planche de bord est simple, mais il marche et ne vieillit pas. Toutes les commandes tombent naturellement sous la main. L’écran est de la bonne taille, les matériaux corrects et les finitions de bonne qualité.

Conduite : un plaisir pur et rare

C’est sur la route que la MX-5 RF justifie sa réputation. La rigidité du châssis est exemplaire, et le faible poids (à peine plus d’une tonne) rend chaque mouvement de volant instinctif. La direction est précise, le châssis joueur sans jamais être piégeux, et la boîte manuelle à six rapports reste l’une des meilleures du marché : verrouillages courts, mécaniques, addictifs.

La puissance – 184 ch dans notre version – peut sembler modeste à l’heure des sportives surpuissantes, mais elle suffit largement. Dommage cependant que cette version soit en fin de production. Car la magie de la MX-5 ne réside pas dans la vitesse brute, mais dans l’expérience qu’elle offre à chaque virage. On en profite pleinement, sans jamais avoir besoin de rouler vite pour ressentir des sensations. Cheveux au vent, elle transmet cette joie immédiate qui a fait son succès depuis plus de 30 ans. Un coup de talon-pointe, une envolée dans son moteur atmosphérique, et nous voilà aux anges. Les journalistes automobiles du monde entier le disent depuis des années : la MX-5 n’est pas seulement une voiture, c’est une école du plaisir de conduite. Et ce roadtrip avec la version RF n’a fait que confirmer cette vérité.

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La principale différence stylistique avec le roadster se situe à l’arrière, avec un arceau fixe qui reste en place d’une fois le toit escamoté, comme une Targa ou un spider Ferrari – si nous osons la comparaison.

La sportive qu’on n’a pas envie de rendre (9/10)

La Mazda MX-5 RF est une voiture à part. Rigide, légère, amusante, belle, facile à conduire et incroyablement gratifiante, elle rappelle que le plaisir automobile ne se mesure pas en chevaux ou en chronos. Bien sûr, on aimerait un échappement plus expressif et quelques finitions supplémentaires à bord, mais ce sont des détails face au sourire qu’elle procure.

Dans un monde automobile en pleine mutation, la MX-5 reste un phare de simplicité et de passion. Et après un long voyage à son volant, une chose est sûre : c’est une voiture qu’on n’a jamais envie de rendre.

Merci à Mazda Switzerland pour le prêt du véhicule

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